Réaction aux propos tenus par Mme l'Adjointe aux ressources humaines - articles de Ouest France (19/11/13) et du Courrier de l'Ouest (20/11/1)

20/11/2013 15:42

Pourquoi déplacer un agent qui a « généré  une immense souffrance » et créé « des situations insupportables» à un autre poste (au Musée…) au risque de propager le malaise ?

Pourquoi choisir  un poste pour lequel cet agent n'a aucune compétence ? (ce qui ne peut que susciter un sentiment d’échec professionnel)

Comment se fait-il que cette personne se retrouve suivie médicalement pour une souffrance psychique et physique grave, plutôt que le personnel prétendument  mis à mal ?

Si vraiment il y avait lieu, pourquoi la collectivité n’a-t-elle pas pris des mesures disciplinaires et mis en place un protocole pour accompagner cet agent dans son mode de management ?  

Pourquoi reprendre ensuite cet agent à son premier poste avant même d’attendre que le tribunal administratif ait statué ? Est-ce agir dans l’intérêt du service public ?

Mme Pelletier se permet de viser, sans le connaitre, l’auteur de cette opération de soutien, en évoquant une manipulation, et affirme qu’il s’agit d’un salarié de la CAC, d’où cette certitude lui vient-elle ?

En affirmant que c'est un collègue du Conservatoire qui a créé ce groupe de soutien, Mme Pelletier se contredit : si Mme Mazel génère de la souffrance morale parmi ses collègues, on peut s’étonner que l’un d’eux soit à l’origine d’un groupe de soutien.

En réalité, ce mouvement de soutien, (actuellement plus de 50 signataires à notre lettre ouverte) né spontanément d’une rencontre entre plusieurs personnes réellement indignées de la situation, ne comportait à l’origine aucun salarié de la CAC, ceux-ci sont venus s’y joindre ensuite.

Les salariés de la CAC encore en activité, souhaitent rester anonymes pour des raisons qu’on peut comprendre, mais certains retraités, parmi les signataires, témoignent d’une situation qu’on ne saurait qualifier de « sereine ».

Nous déplorons que le dialogue et la médiation n’aient pas été possibles, nous sommes nombreux à avoir profité du travail de Mme Mazel et à en avoir apprécié la qualité.

Certains se sont déjà manifestés en janvier, par une lettre pétition, dans des termes mesurés et courtois. Leur démarche a été traitée avec mépris et  agressivité.

Les citoyens choletais peuvent-ils s’exprimer sans qu’on y voie des manœuvres politiciennes ? Est-il encore possible de formuler une opinion sans devenir un ennemi à combattre ou être l’objet de menaces plus ou moins voilées.